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Marie-Laure S. Louis

Visual Artist • Researcher
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 Je suis "temporaire", "étrangère" • Marie-Laure S. Louis, 2018

Je suis "temporaire", "étrangère" • Marie-Laure S. Louis, 2018

Résidence de Recherche. Semaine 4.

February 14, 2018

Semaine 3. Semaine 4. Malade. Froid. Fatigue. Neige. Mois de l'Histoire des Noirs. Féminisme. Revengeance des Duchesses. Québec. Colère. Questions. Peur. Solitude. Cafés. Plaisir. Arts. Lecture. Recherches.  Bref, Semaine 3 - Semaine 4. 

•••

L'objet de cette résidence est celui du corps de la Femme Noire, mon corps, de sa présence, de son absence, de sa visibilité. C'est en tout cas ce qui se retrouve dans le texte de candidature décrivant mon ambition de recherche. Je questionne ce qui rend cette présence si visible ou invisible. J'ai lu, écouté et me suis perdue dans mes pensées et recherches. Il était fort important de me perdre, merci d'ailleurs à ceux qui me l'ont conseillé.

Cette semaine j'ai essayé de construire une phrase pouvant me décrire autant en tant que corps physique que corps existant. J'ai voulu dire "Je suis..." et je me suis retrouvée sans possibilité satisfaisante. Toujours quelque chose se tournait mal, ma langue peut-être. Je ne sais/suis pas. Je suis des mots qu'on a mis sur moi, enfoncés si forts que moi-même je ne sais pas s'ils me décrivent ou m'obligent. Ces mots sont "temporaire", "étrangère", "femme", "Noire",... Ces mots sont "moi" et ces mots décident des actions qui m'incombent. Ces mots m'obligent à justifier pourquoi j'existe.

J'écris ces mots et je me pose... Et en ouvrant le livre que je feuillette ces derniers jours je décide de m'aventurer là, dans le corps chez Madeleine Gagnon [1]. 

Mon corps est mots. Quelques-uns effacés d'autres qui restent et d'autres qui s'affirment quand l'écriture le possède. Je veux inscrire ici cette histoire polymorphe jusqu'à la limité extrême des ratures, des retours et des répétitions. Comme des millions de femmes, je veux inscrire mon corps en lutte car quelque chose me dit — et ce n'est pas ma science d'homme — qu'une grande partie de l'histoire, pour ne pas avoir été pensée et écrite pas nous, s'est figée dans la mémoire du corps femelle. (Gagnon, 1982, p. 145)

 

[1] GAGNON, Madeleine, Autographie :. 1. Fictions. VLB Éditeur. Montréal. 1982

 

 

Tags: Research residency, Photo, Carte de séjour, France, Québec, LA CHAMBRE BLANCHE, Résidence de recherche, Femme Noire, Corps
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  Untitled (self-portrait) , 2016

Untitled (self-portrait), 2016

Résidence de Recherche. Semaine 2.

January 31, 2018

Je suis malade. J'ai une concentration tellement courte que dès que je la retrouve je m'en veux de ne pas en avoir assez pour ensuite m'en vouloir de m'en être voulu. C'est tout le plaisir d'avoir le temps d'y penser. Cette fin de deuxième semaine de résidence se déroule en mal de tête, toux grasse et rejet de mucus nasal sans oublier le mal être corporel pas moins inintéressant. Mon corps est bien là. J'imagine que le bonheur réside dans le fait que je puisse tout sentir jusqu'au moindre assèchement de mon nez après les mouchages fructueux de ces quelques jours. 

En parlant de corps (et pour ceux qui veulent en savoir plus sur cette/ma résidence à LA CHAMBRE BLANCHE il y a un communiqué ici[1]), j'en reviens donc à ma recherche. En mettant un nez dans ce qui m'attire ou me perturbe le plus je finis non pas par répondre mais à trouver encore d'autres questions. Ce qui ne m'étonne pas. Cotton (2013), voir l'article précédent, m'a peut-être aidé à me perdre mais ce qu'elle ne pointe pas c'est la porte à mes réponses. Et ça aussi ça ne m'étonne pas. C'est un cheminement que je trouve merveilleusement angoissant et enrichissant au point de vue de la liberté de réflexion avec possibilité de changement de parcours à n'importe quel moment. Mon problème reste personnel, je suis têtue. Je peux penser à quelque chose pendant des jours sans me dire qu'il y a une manière autre de la voir et d'y accéder, autre que celle dont j'ai décidé au tout début. J'avais, en arrivant, une méthodologie à la limite du précis en tête quant au moyen d'explorer l'absence/présence du corps de la Femme Noire en explorant les archives de LA CHAMBRE BLANCHE. Si mon processus de création, pour ce travail, dont untitled (self-portrait) ci-dessus, a commencé en 2016 celui-ci se voit nourrit par ce tout plein d'images et de textes croisés au travers de feuilletages dirigés par des recherches précises ("African Diaspora", "Black Women", "Black Canadian Artist",...) et  parfois de simples coups d'oeil à des reliures aguichantes (dans le sens : je connais pas mais ça me parle trop) mais.... 

Bien que beaucoup de livres datent des années 80 j'ai trouvé de quoi photocopier (Ça veut tout dire). Mon premier crush a été ce livre de Glenn Ligon[2] qui a su apparaître dans mon champs de vision les premiers jours de la résidence. Il est de cette troupe d'artistes afro-américains qui réactualisent l'Histoire par leurs oeuvres. Je ne vais pas parler de Lorna Simpson à nouveau, mais elle est de ceux-là, comme sont, pour me répéter (encore et encore, dans d'autres articles et conversations), Carrie Mae Weems, Adrian Piper, Kara Walker et aussi Hank Willis Thomas. Aucun n'est canadien dans le lot mais on y reviendra. Bref, les Runaways[3]  (1993) de Ligon sont dans mes oeuvres préférées de l'artiste et on trouve dans ce catalogue d'exposition huit planches. Ligon a demandé aux personnes l'entourant de le décrire et  a utilisé ces descriptions pour les transposer dans les annonces d'esclaves en fuite — J'ai d'ailleurs failli faire une demande de descriptions aux personnes m'entourant pour un but autre bien sûr. Cette utilisation que Ligon fait de ces descriptions sur fond du passé est perturbante et semble un poil trop d'actualité si on pense aux raisons du mouvement Black Lives Matter aux USA.

  Glenn Ligon, Untitled,    Runaways  , 1993   (sur le site du MOMA)

Glenn Ligon, Untitled, Runaways, 1993 (sur le site du MOMA)

J'aimerais m'attarder un peu plus sur Ligon mais j'aime et connais son travail, et en sus c'est un homme. Ce qui me fait sortir de la recherche-découverte que je voulais. Mais perdons-nous... 

Dans une structure québécoise, j'ai aussi envie de trouver des artistes québécois.e.s/canadien.ne.s de la diaspora africaine. What a challenge ! Au tout début je n'ai pas trouvé ce que je voulais. Mauvaise tactique de recherche j'imagine. J'abandonne le mot "afro" pour un instant et je me concentre sur les femmes artistes canadiennes qui pourraient m'intéresser. J'en sors ravie, déjà avec Sylvie Cotton et Suzy Lake, dès le début. Suzy Lake c'est mon petit bonheur personnel et bien plus. D'ailleurs elle vient de se faire censurer son exposition au Lianzhou Foto Festival pour pessimisme[4], allez comprendre. Lake a une utilisation de la performance avec celle de la photographie qui m'amuse et me fascine. Sa façon d'aborder le devenir du corps avec l'âge avec humour et son articulation photographique vis-à-vis du corps m'ont rendu presque fan. Presque car je suis encore en phase de découverte. Sa série Beauty at a Proper Distance (2001-2002) m'attire et je pense que c'est du fait que mes intentions de réflexions-productions se rapprochent de ce qu'elle a créé et de son questionnement (brut) face au corps féminin. Regardez-moi ces poils de menton ! J'adore ! C'est cela qu'appellent pessimisme l'autorité en Chine ? Le fait de pouvoir se voir tel qu'on est et de s'afficher comme on est dans un état post-ménopause à une distance tellement proche que l'on ne peut rater les (im)perfections du visage de l'artiste/la femme. 

As an older woman I am the ‘other’, yet I have an experienced life to celebrate. In making this work, I question the possibility to employ media strategies and signifiers to sell an image of maturity to an audience infatuated with youth.

Suzy Lake (extrait de sa démarche artistique sur suzylake.ca)

Je m'imaginais exposer là d'autres artistes en long et en large mais il semblerait que je suis bavarde même à l'écrit. J'aimerais pouvoir faire une analyse des travaux de Suzy Lake mais là n'est pas la question, ni pour Ligon ni pour Lake. Des artistes femmes du Canada, j'abandonne ensuite la recherche "d'artistes" pour celle des oeuvres et de textes sur le corps, l'identité, la performance (dans un contexte photographique) et d'autres thématiques qui puissent me toucher.  

Je me penche sur des textes. À travers Point & Shoot. Performance et Photographie (Choinière, F. & Thériault, M, 2005) j'ai le plaisir de découvrir Génevière Cadieux, une autre artiste canadienne qui a su allier photographie et performance. J'aime dans ce livre d'essais comment Karen Henry décrit l'image photographique comme ayant "joué un rôle polymorphe dans l'exploration de l'authenticité et de l'art par la performance, et [qu']elle en fait partie intégrante." Elle continue en décrivant l'acte photographique comme étant "littéralement performatif, puisqu'il représent[e] le fragment d'un contexte élargi de recherche et de vision, un prolongement du corps comme site légitime de l'expérience et du savoir.[6]"  Mais si j'ai pu explorer plusieurs autres livres "actuels", comme je l'ai dit plus haut, la majorité de ces derniers datent d'avant 2000.

Les textes les plus actuels sont présents dans les périodiques. Le dernier numéro de esse  [7] dont la thématique est "Démocratie" a un article qui me plaît et qui aurait peut-être choqué il y a vingt ans, mais c'est moi avec un vécu bien trop français (le retard sur les études post-coloniales, si on peut dire post...) et mauricien (là je n'ai rien à dire, je ne m'intéressais pas au sujet à l'époque où j'y étais. Par contre l'empreinte coloniale n'était, en tout cas pas autour de moi, débattue comme étant une agression). Dans l'article  "(Re)négocier le centre d'Every. Now. Then : la spatialité blanche institutionnelle", Justine Kohleal aborde le sujet des expositions, l'exposition very. Now. Then particulièrement, comme étant de celles faite  pour les blancs par les blancs[8]  . Ainsi j'y découvre une critique ouverte sur les expositions "à présence sans provocation" des artistes et oeuvres de personnes racialisées dans une "spatialité (blanche)" avec l'idée d'avoir "assez de visages noirs pour soulager le sentiment de culpabilité des esprits ouverts, sans remise en cause inconfortable de quoi que ce soit. [Appelant à un]  fantasme d'une Amérique postraciale [que l'on pourrait appeler] l'invisibilité visible [9]." Kohleal ne s'arrête pas là et démontre comment, ce que l'on peut appeler, la bonne action d'une structure vers une minorité lui revient bien plus à elle-même (aux dominés) qu'à cette minorité et sa communauté[10] et cela même si cela ne se voit pas avec évidence dans le monde de l'art(11].  

Je termine là. Il y aurait tellement de choses à dire autant sur le manque d'expositions, de manière de discourir, de... Je suis par contre heureuse de pouvoir me jeter tel Picsou dans sa piscine de pièces d'or dans une montagne de lecture. J'ai aussi une pile mentale maintenant qui n'a pas vocation à se fixer quelque part dans mon esprit mais bien à déloger certaines idées ou à les faire évoluer. Pour l'instant pendant cette croisière délectable et  artistique, bien qu'angoissante, ma pratique s'en trouve affecter sans pour autant changer.


Ah ! En passant ce 16 février Suzy Lake donne une conférence/Lecture à l'université Concordia à Montréal, QC, et on peut avoir accès à l'info sur cet événement à cette page facebook: Suzy Lake. Resistance… Who Pulls the Strings? («résistance… qui tire les ficelles?»)


[1] J'appuie sur le fait que ce travail se construit photographiquement quand se présentent des situations préparées et spontanées que je fais avec moi-même (mon corps et qui je suis), de la condition de la Femme (Noire) dans l'actualité et mes flâneries artistiques et littéraires. Mes autres travaux photographiques se font sur des moments précis (New Orleans, Mississippi) bien que les recherches se font en amont et bien sûr avec une réflexion au retour. En ajoutant que je suis longue à la détente...

[2] BAERWALDT, Wayne & GOLDEN, Thelma, ed. Glenn Ligon — Some Changes. The Power Plant. Toronto. 2005.

[3] Runaways : "runaway" veut dire "fugitif".

[4] GERGES, Merray. "Suzy Lake Censored at Chinese Photo Festival". Canadian Art.  24 janvier 2018

[5] CHOINIÈRE, France & THÉRIAULT, Michèle, dir. Point & Shoot. Performance et Photographie. Les éditions Dazibao. Montréal. 2005.

[6] HENRY, Karen. "La photographie comme performance". CHOINIÈRE, France & THÉRIAULT, Michèle, dir. Point & Shoot. Performance et Photographie. Les éditions Dazibao. Montréal. 2005. p. 75-86.

[7] [9] KOHLEAL, Justine. (Hiver 2018). "(Re)négocier le centre d'Every. Now. Then : la spatialité blanche institutionnelle". esse, Démocratie (92). p 47-51. 

[8] Kohleal utilise ici les mots de Amy Fung, curatrice, écrivaine et organisatrice d'événements. Je suis allée voir son "About" page qui est révélateur de ses intentions et démontre un monde parallèle où les choses sont "dites", j'appuie sur le mot. Enjoy : https://amyfung.wordpress.com/bio/

[10] D'ailleurs l'autrice évoque les promesses de Trudeau, si on veut s'arrêter un moment sur la politique canadienne, qui à ses débuts faisait des promesses à la communauté autochtones quant aux pipelines, aux réformes juridiques, l'eau potable et j'en passe. Mais l'image de l'homme politique a su profiter de ses promesses (feu engagements) car il a su faire bonne grâce aux moments opportuns sans pour autant donner et agir pour le long terme, voire [7] où l'autrice écrit "[l'insertion des groupes dominés] tourne souvent à l'avantage de la blanchité, en apaisant les personnes qui autrement pourraient critiquer le programme politique qui la sert."

[11] Justine Kohleal utilise les mots de Sara Ahmed dans ('The Orient the Others', dans Queer Phenomenology: Orientations, Objects, Others) en appuyant sur le fait que l'Autre reste un déviant face au Blanc et que les expositions telles que Every. Now. Then est un exemple du refus de centré le sujet amenant ainsi le manque critique dans la disposition de l'exposition à l'égard du questionnement de la suprématie blanche donnant de ce fait, comme une "tonalité blanche" ouvert à un "multiculturalisme poli" et bien sûr non culpabilisant pour les autorités/pouvoirs perpétuant leurs héritages colonialistes. Voir [7].

Tags: Résidence de recherche, LA CHAMBRE BLANCHE, Québec, Research residency, Livre, photo, Glenn Ligon, Suzy Lake, Géneviève Cadieux, Art, Esse, in(visibilité)
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  Untitled , 2016

Résidence de Recherche à La Chambre Blanche

January 21, 2018 in Residency, Research

"Aller ailleurs pour accepter d'être troué, percé, traversé, teinté, permet d'assurer et d'assumer (autre magie allitérative) une transformation réjouissante pour l'esprit et la production artistique." (Cotton, 2013, p. 21)

Lundi 15 janvier 2018 je commençais ma première résidence de recherche à La Chambre Blanche, Québec (QC). Bien qu'une expérience courte, telle une introduction (5 jours), s'était faite en 2017 à PARSE Nola à La Nouvelle-Orléans (LA, USA), elle ne se complètera qu'en 2018 durant un séjour d'un mois. J'en reparlerai plus en détail au moment opportun.

SI le centre de documentation est un espace qui ressemble au paradis de mon point de vue, comme tout espace rempli de livres et magazines de toutes sortes, il est devenu mon cauchemar quelques jours précédents le début de la résidence. Malgré l'intention de recherche déposée presque six mois avant j'ai bien sûr paniqué à l'idée de me retrouver confronter seule avec ce que j'appelle "mes putains de questions". 

Hier, assise devant les livres et périodiques sur la large table du centre de documentation, mon regard s'est tourné vers les étagères où j'ai perçu, orange sur blanc, "DÉSIRER RÉSIDER". Si le besoin était là, la réponse ne s'était pas encore manifestait. J'avais besoin qu'on me dise de lâcher prise et de me laisser dévorer, car oui il semblerait que résider donne la possibilité d'apprécier ces instants, par mes "putain de questions". Ainsi à la page 3, les premiers mots que m'a hurlé ce livre (ou dit Sylvie Cotton tout doucement), ont été "RÉSIDER: ÉCOUTER LES QUESTIONS QUE LA PRATIQUE NOUS POSE. La pratique fait peur car elle nous approche de la vérité." 

Bien que je ne sois pas là pour créer, l'intention de la recherche, de celle-ci en tout cas, est de nourrir ma pratique/réflexion. J'ai donc écouté-lu Sylvie Cotton...

"J'encourage donc une approche qui se rallie à une philosophie axée sur la recherche et l'expérimentation, soit une approche sensible, exploratoire, intuitive et spirituelle. Pas de voyages organisés. Pas de plan ni d'agendas : on se lance dans les bras de l'inconnu et on le suite avec une valise, vide de préférence." (Cotton, 2013, p. 13)

Sylvie Cotton est une artiste interdicisplinaire (Montréal) que je découvre à travers ma résidence. Il est bien d'ajouter que ma "découverte" ainsi que mon intérêt pour les femmes artistes canadiennes/québécoises est toute nouvelle. Je m'intéresse surtout t à l'art afro(-féministe/nin) états-unien. Ainsi Cotton est dans l'art action et la performance, et c'est ce qu'on peut révèler de  ce livre (qui est un cadeau tombé du ciel pour ce début de résidence). Elle fait aussi du dessin et de l'écriture mais on sent plané l'importance de l'action (elle le dit elle-même à la p. 15, "...étant une artiste de la performance..."). Ses mots me poussent à considérer mes propres actions alors que je vais vers tel ou tel livre, que j'ouvre tel ou tel carton pour en retirer un choix précis ou un non-choix/une attirance inexplicable (comme ce livre).

"La voie de la résidence est la voie de la non-résistance. (...) sans restriction ni programme, on s'assure un sentiment d'un répit profond..." (Cotton, 2013, p. 14)

Je navigue ici en terre inconnue. J'ai envie de FAIRE quelque chose et de ce fait trouver des réponses mais tout pousse aux fabuleuses "questions".  

"... je dois composer avec les conditions qu'il impose : peu d'assurance et beaucoup d'adrénaline." (Cotton, 2013, p. 15)

Merci Sylvie (j'ose) ! Une amie, comme ça, une nuit de janvier pour me rassurer... 


COTTON, Sylvie, DÉSIRER RÉSIDER. Pratique en résidence. 1997-2011, Sagamie Éditions d'Art, Québec, 2013

Tags: Résidence de recherche, Research residency, Art, La Chambre Blanche, Quebec, Documentation
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 HAPPY NEW YEAR 2018!  This was a hell of a year!  2017!  So many things happened. Moving out of France for Quebec, New York Times Portfolio Review, Mississippi trip, New Orleans (as usual !), Backstreet Boys concert (first and last... Thanks Nick -.-'), books (so many of them),Pink hair and Glittery obsession, Degree, Women's March on Washington, an opened knee, friendship, lots of love, art, positive responses to applications for residencies, snow with -25°C, and more...    Can't wait to see what 2018 has to give ^^! Bye 2017!  Happy new year to everyone and hope this year sparkles with happiness, success, whatever you wish for!

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2018 !

January 01, 2018
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Pink Glittery December

December 08, 2017

I have pink hair. I'm loving it. And I have a small obsession with glitter since I saw a performance in an apartment in Quebec. Had to do something about it

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